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sans la relation pas de construction de bien commun. « la figure du père en afrique » classé dans : famille — 5 août, 2014 @ 12:19 nous avons le plaisir de vous signaler la publication de: la figure du père en afrique lieu anthropologique d’une ecclésiologie célestin coomlan avocan p. 76, euro 13,50 coll. africultura, 2014 (isbn italia 978-88-7892-254-9 – isbn france 978-2-336-30701-5) la figure du père a servi dans la famille de clé d’interprétation d’un ensemble de situations positives et négatives prévalant sur le continent africain. si, jusqu’à un passé récent, la famille est restée lieu de la différence sexuelle, des élans culturels et juridiques y ont introduit ces derniers temps d’autres visions anthropologiques ne facilitant l’identification ni de la paternité, ni de la maternité. cette investigation prend acte de la nouvelle complexité et inventorie, dans la réalité quotidienne et concrète, la pluralité de visages du père dans la culture africaine sans négliger ni la culture occidentale, ni le rôle de l’église catholique dans le continent par rapport à la notion « famille de dieu ». sur les questions du mariage et de la famille, la mésentente est aujourd’hui incisive. l’antagonisme est réel et il faut aller au secours de la société qui disposant aujourd’hui comme jamais auparavant de moyens techniques et matériels appréciables, dégénère dans une confusion dont les symptômes se révèlent à travers une série de traumatismes voire de névroses étonnantes. la paternité est banalisée et combattue depuis des années puis ressort alors comme «lieu anthropologique» de l’expression de la crise de la modernité et de la postmodernité. si de fait, à l’ordre de l’expérience naturelle, le père engendre une relation en rapport à l’épouse et en lien avec le fils, toute attaque du père devient motif de désintégration et de disjonction de l’harmonie familiale puis provoque une altération de la réalité. » pour la famille africaine, la famille n’est pas d’abord vue comme le projet d’un homme et d’une femme, mais comme la reproduction d’un modèle structurant. l’homme et la femme qui se marient proviennent d’abord comme fils et fille de familles dont dépendent leur identité et le projet qu’ils entendent réaliser. la famille précède, accompagne et suit le projet d’une vie ; l’homme est immergé de façon naturelle dans cette représentation de l’humain (manifestation externe d’une structure intime de l’homme né de l’amour et fait pour l’amour donné et reçu). « (page 22 ) « en termes plus clairs : je fonde une famille pour me réaliser selon le modèle qui m’a généré et structuré humainement et socialement. la famille africaine est ainsi le lieu de l’accomplissement de soi, c’est la maison qui abrite au sens propre et métaphorique puisque « selon l’anthropologie africaine, l’individu considéré comme monade n’est pas une personne humaine. il le devient à travers la communauté. » (page 22 ) « les analogies de la paternité ne sont pas encore à priori les sources et les modèles de la paternité, mais des extentions de la vertu du père. le roi par exemple n’est pas père de son peuple, comme un père de famille l’est pour sa famille. un enfant aura toujours plus de devoirs envers son père qu’envers le roi. » (page 30) « la question culturelle de la paternité en afrique doit faire l’objet d’une réflexion rigoureuse au regard de la vision qui se dessine du père dans les autres civilisations et aires culturelles. si au nom du progrès, de l’émancipation voire de la liberté, on peut facilement remettre en cause sous d’autres cieux certaines valeurs familiales, avec en arrière fond le bien être matériel, en afrique ce serait empirer la situation sociale déjà précaire. » (page 34) « la famille africaine pure et dure n’existe donc plus. un peu partout en afrique, se retrouve une famille hybride souvent inconsciente de la métamorphose qu’elle subit. » (page 34) « comment retrouver un trait d’union qui favorise pour le bien de tous, un nouvel ordre social, où la famille réinsère en son sein, le père, afin de récupérer la représentation culturelle qui lui sert de sous bassement pour aider chaque père concret. c’est du bien de l’équilibre de chaque famille et de la société de retrouver l’implication du père. » (page 35) « mais que doit devenir, le père en afrique : « la copie conforme (retardée et retardataire) d’une figure de père d’europe elle-même en mutation sinon en crise… proclamant une universalité qui renie pourtant à l’afrique toute spécificité historique »82 ? ou l’afrique devra-t- elle se défendre de l’ethnocentrisme de ses valeurs et se définir en fonction du nouvel homme, père qu’elle veut créer, qui s’y crée et de « la nouvelle société qu’elle veut bâtir, à partir de son passé bien entendu, mais aussi des changements qui l’ont marquée et continuent de la marquer, donc du processus d’acculturation qui s’y développe »83 avec ou sans son consentement ? » (page 39) « dans la culture contemporaine, certains maîtres ont, pendant longtemps, distillé des soupçons sur la paternité ; soupçons de l’ordre du désir, soupçons de refus de la métaphysique, soupçons ayant trait aux injustices et aux inégalités socioculturelles. depuis lors, l’anthropologie de la paternité a hérité de nouveaux paramètres et subi des déformations dans diverses cultures grâce aux flux migratoires, l’influence des média, la prévalence de l’instruction. toutefois, la grande expérience humaine de la paternité dépasse les intuitions et la connaissance théorique. elle est vie même si elle se trouve en crise. mais cette crise ne date-t-elle pas du début de l’humanité à l’enseigne du conflit permanent qui de temps en temps reste antagoniste entre nature et culture, y comprise même la révélation ? » (page 52) casa editrice http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44085 pas de commentaire -- « le prix de coeur » classé dans : plus — 31 janvier, 2013 @ 6:33 le nouveau livre de célestin avocan père célestin avocan est l’auteur de « le prix du cœur», un texte dont le titre souligne le paradoxe d’une société fondée sur le pouvoir de l’argent et de l’économique, dans lequel tous sont d’accord pour vendre de tout, même des choses qui ne rentrent pas dans la logique de l’achat ou de la vente, comme l’amitié, l’amour, et la personne elle-même. ces trois réalités, sont liées et renvoient au cœu où elles trouvent leur synthèse organique et symbolique. l’amour ne dévoile son expérience totale que évoqué en relation avec le cœur, comme ouverture aux autres et expression du don de soi pour les autres. casa editrice http://www.booksprintedizioni.it/ pas de commentaire -- pour la famille authentique enracinée sur la personne classé dans : famille — 31 janvier, 2013 @ 5:50 tout en tenant compte des multiples analyses et essais sur l’homme, nous allons privilégier la perspective du don . de fait, aucune réflexion pour systématique et scientifiquement argumentée qu’elle soit, n’est en mesure d’épuiser par son explication, l’humain. par expérience [1] , on n’emprisonne pas la lumière, elle s’irradie toujours de par les doigts. la personne humaine aussi survit ainsi à toute définition et ne rentre pas dans la catégorie des objets explicables à partir de leur forme apparente. la personne s’accomplit plutôt à travers le processus de la vie. on la découvre et on la reconnaît mieux dans le don réciproque et dans la collaboration à faire, à fabriquer ou à produire. malgré tout cela la personne humaine semble une surprise permanente, un mystère. a partir du rôle médiateur du corps humain, nous comprendrons les relations qui à travers les dons acquièrent une visibilité et constituent des liens où chacun dans un mouvement de don et de réception enrichit son identité. en réalité, le corps humain passe infiniment la masse matérielle qu’on lui perçoit et à laquelle on le réduit. le corps individualise et indique son porteur mais l’homme n’a pas que son corps, il est surtout son corps et à ce titre c’est par et ave